L’Union des Jeunes Avocats du Cameroon est née de la vision des pionniers des années 80, parmi lesquels Maître NDJOH MANGA Henri, Maître EBA’A MANGA, Maître Charles METOUKSON DELANGUE, inspirée de l’expérience française avérée depuis 1922. Elle a été renouvelée sous la houlette de Maître NGOS Daniel Blaise le 28 mars 1985. Elle a pour objectif essentiel d’organiser un cadre de réflexion, d’expression et d’action dynamique des Jeunes Avocats inscrits au Barreau du CAMEROUN.

Lors des premières heures de braise du Barreau, le Bâtonnier Maître BERNARD ACHO MUNA et la Présidente de l’Assemblée Générale Maître MBALA MBALA Odile, ont été portés comme un seul Homme par leurs Confrères massivement Jeunes (à peine âgés de 40 ans), mentorés par des ténors tel MAITRE NLEMBE CHARLES , pour voler au secours de Maître YONDO BLACK MADENGUE, Bâtonnier précédent, en difficulté.

Cet épisode du début de la décennie 90, ne sera pas sans incidence sur l’Union naissante, qui subira un coup d’arrêt. Paradoxalement, ce coup d’arrêt s’explique aussi par l’accès aux fonctions ordinales, de bien de Jeunes Avocats parmi lesquels le Bâtonnier
MONTHE Patrice, la trentaine, les Membres du Conseil de l’Ordre tels MAITRE TANG NDOMBO MARIE-THÉRÈSE, Maître MONG Antoine Marcel, la jeune quarantaine.

Ainsi, fortement représentés dans l’administration de l’Ordre, les Jeunes Avocats membres du Barreau, s’investissent à forger et à préserver leur dignité dans les prétoires et couloirs du palais ; auprès de la Veuve et de l’Orphelin, de l’Entrepreneur et de l’Administration.

La quarantaine de l’Union des Jeunes Avocats du Cameroun durera un quart de siècle. Elle sera levée par la détermination d’un Jeune Avocat averti, Maître NGOS Daniel Blaise , qui dès 2014, s’active à faire renaître l’UJAC de ses cendres, ou plutôt à intéresser ses congénères à une action pionnière qui aura mutée des Jeunes Avocats membre de l’UJAC, aux Jeunes Avocats Membres du Conseil de l’Ordre, désormais sexagénaires.

En effet, les rangs centenaires de l’Ordre, se sont resserrés par milliers :
Bienvenue à la promotion NGONGO OTOU, lauréate de l’examen d’entrée de 2007 avec ses 200 membres inscrits au Grand Tableau de l’Ordre en 2008 puis 2014. Cette promotion sera formée par 3 Bâtonniers successifs TCHOUGANG Charles, ETA BESONG Emmanuel Junior, SAMA FRANCIS ASANGA.
Bienvenue à la Promotion ABOUBAKAR, lauréate de l’examen d’entrée de 2014 avec ses 1300 inscrits, creuset historique choyé par le tandem du Président de l’Assemblée Générale Maître TANG Emmanuel et du Bâtonnier MAITRE SAMA FRANCIS ASANGA. Une promotion symbolique dans laquelle évoluent plus d’un millier d’acteurs, qui ne laissent indifférents ni leurs prédécesseurs, ni l’opinion publique. Pléthorique en quantité et en qualité, la promotion ABOUBAKAR ainsi baptisée dès son entrée en stage, parviendra-t-elle à forger et à préserver sa dignité dans les prétoires et couloirs du palais ; auprès de la Veuve et de l’Orphelin, de l’Entrepreneur et de l’Administration ?
Les avis divergent entre confiants et sceptiques, entre nous qui crûmes et vous qui doutâtes .
L’accès au grand tableau d’ABOUBAKAR est en principe l’épreuve de maturation à vaincre.

A l’instar de son aînée NGONGO OTOU, ABOUBAKAR franchira ce palier en deux vagues, la première de plus de 450 lauréats en 2018 reçus par le Bâtonnier NGNIE KAMGA Jackson et le PAG TUMFOR Nico ALE, la seconde de plus de 800 Avocats en 2020, reçus par le Bâtonnier TCHAKOUTE PATIE CHARLES et le PAG MOFOR Evaristus. A la différence de la Promotion NGONGO OTOU, la version 2020 sera baptisée BERNARD ACHO MUNA.

Hormis ces deux dernières promotions de la Practical School Camerounaise, il faut ajouter l’inscription directe et plus régulière d’Avocats issus des rangs de la Magistrature, des rangs de Law Schools Africaines prisées mais parfois discréditées et de Law Schools d’ailleurs plutôt convoitées (Europe, Amérique). Tous prosélytes de l’exercice Professionnel de l’Avocat au Barreau du CAMEROUN, nantis d’un parcours plus ou moins expérimenté

Cette nouvelle donne numérique, académique et professionnelle est le lit de la renaissance de l’Union.
De toute évidence, Me NGOS a choisi de mettre en valeur la base la plus jeune de la Profession, d’affûter l’outil de réflexion, d’expression et d’action dynamique des Jeunes Avocats, qu’est l’UJAC, à travers l’Union des Jeunes Avocats, encore désignée Union Camerounaise des Jeunes Avocats en abrégé UJAC, objet du récépissé de déclaration d’association n°0000557/RDA/JO6/BAPP, donné le 07 avril 2015 par Monsieur le Préfet du MFOUNDI.

La mutation du critère originel d’inscription de l’âge civil vers le Critère Réaliste d’Inscription (CRI) de l’âge professionnel de 0 à 15 ans d’exercice au Barreau du Cameroun, s’est imposée, comme un cri d’espoir émis à destination de tous les Jeunes Avocats riches d’expérience et d’expertise plurielles.

Emmenée par un leader éclairé, et une poignée de Fidèles engagés, l’UJAC de la Renaissance a à 16 membres, dont MAITRE DANNE NATHALIE, de confraternelle mémoire.

Déterminés à réussir, les 7 membres du Bureau et les 9 membres de la Commission permanente, vont œuvrer ensemble pour la défense des intérêts collectifs et individuels de ses membres, Avocats stagiaires, Avocats omis, Avocats d’au plus 15 ans d’exercice au Barreau du Cameroun ; la protection des droits et libertés fondamentales, le perfectionnement de la vie juridique et de l’administration de la Justice.

L’accession de Maître NGOS à la charge de Membre du Conseil de l’Ordre le 25 novembre 2018 et l’affluence de l’AG élective du 20 avril 2019, ont contribué à convaincre les plus sceptiques de la présence d’élite effective de l’Union.

Maître OWONO MBARGA Cosmas, le Bureau et les membres, devaient poursuivre le rêve du Jeune Avocat d’hier, d’aujourd’hui et de demain